Le Bulletin Bonfim de l’achat public
Un souhait, deux boucles, trois nœuds et de la patience : ceux d'entre vous qui ont eu la chance d'aller au Brésil et sont revenus parés d'un ruban noué au poignet ou à la cheville connaissent la tradition, lancée au début du XIXème à Salvador de Bahia.
Nous sachant tous nombreux à avoir des souhaits pour l’achat public, des vœux pour que s’améliore l’édifice de la commande publique, nous avons pensé vous proposer d’importer pour l’été cette belle idée : offrir à tous ceux qui nous confieront leurs envies pour l’achat public un ruban à nouer et partager ensuite le grand tableau des vœux des acheteurs publics sous la forme d’un Bulletin Bonfim construit en commun, nœud après nœud!
Faites un souhait et recevez un bracelet
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A Salvador de Bahia, en 1809, Manoel Antônio da Silva Serva cherche une idée pour obtenir des fonds pour la basilique Nosso Senhor do Bonfim de Salvador de Bahia, dont il est trésorier. Il a l’idée de distribuer des rubans brodés, à l’origine blancs et cousus d’or, plus larges qu’aujourd’hui mais déjà de 47 centimètres de long (la taille du bras droit de la statue de Jésus-Christ de l’église). Le ruban s’appelait alors la mesure de Bonfim et était utilisé autour du cou, comme un collier, contrairement à maintenant, où il est couramment noué au poignet, à la cheville ou attaché à la balustrade de l’église de Bonfim.
C’est au milieu des années 1950 que la tradition des vœux fut importée d’autres pays, tandis que la mesure devenait le fin ruban que nous connaissons et se diffusait dans le monde entier, porté en souvenir par des touristes de plus en plus nombreux. La coutume se dote d’une clause supplémentaire, qui stipule que pour que la magie brésilienne opère et fasse des vœux une réalité, le bracelet doit être offert et non pas acheté. La matière du ruban a elle aussi beaucoup évolué : originellement soie ou coton, acétate dans les années 60, puis tissus synthétiques comme le nylon et enfin majoritairement polyester aujourd’hui. Pour vous, nous avons choisi un ruban en bambou recyclé, plus compatible avec la commande durable que nous appelons tous de nos vœux.
Donc n’hésitez plus et confiez-nous votre souhait le plus cher pour que l’achat public devienne encore meilleur : nous pourrons vous offrir un Bonfim et nous partagerons à la rentrée avec vous tous le Bulletin de tous ces vœux : qui sait, certains se réaliseront d’ici peu ?
